Seuil de pauvreté
Seuil de pauvreté selon la banque mondiale
Pour mesurer la pauvreté, la Banque mondiale utilise le seuil international de 1,90 dollar par jour et par personne (extrême pauvreté), mais aussi deux autres indicateurs, fixés à 3,20 et 5,50 dollars, qui reflètent respectivement les seuils de pauvreté nationaux dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et supérieure.
Ces seuils sont modifiés en 2022 et ajustés à la hausse, pour passer respectivement à 2,15 dollars, 3,65 dollars et 6,85 dollars.
| Niveau | Avant 2022 | Depuis 2022 |
|---|---|---|
| Extrême pauvreté | ≤ 1,9 $ | ≤ 2,15 $ |
| Seuil de pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure | ≤ 3,20 $ | ≤ 3,65 $ |
| Seuil de pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure | ≤ 5,50 $ | ≤ 6,85 $ |
La classification des pays par classe de revenu est disponible sur le site de la Banque mondiale[1].
NB : la fresque utilise les anciens seuils.
Parité de pouvoir d'achat
Les seuils de pauvreté sont convertis en $ PPA (dollars US en parité de pouvoir d'achat), ce qui représente ce que pourrait acheter une personne disposant du montant en question si elle résidait aux USA. Les $ PPA sont censés être plus représentatifs que les $ obtenus à partir du taux de change, car ils éliminent les différences de prix entre les pays pour l'achat d'un même produit.
En France et en Europe
En France et en Europe, le seuil de pauvreté est fixé de façon relative, et non comme la banque mondiale de manière absolue. On considère comme pauvre une personne dont les revenus sont inférieurs à un certain pourcentage du niveau de vie dit « médian ». Le niveau de vie médian est celui qui partage la population en deux, autant gagne moins, autant gagne davantage. Il est mesuré après impôts et prestations sociales. En France on utilise souvent le seuil de 50 % du revenu médian, soit environ 920 €/mois pour une personne seule soit 30 €/j. C’est encore 3 fois plus que ce dont dispose 71 % de la population mondiale… Sans compter que le reste du monde ne dispose pas de services publics aussi développés qu’en Europe, permettant un accès à la santé et à l’éducation.